Dîtes « ouistiti » !

Dîtes « ouistiti » !

D’après le naturaliste Buffon, le nom « ouistiti » a été donné à ces singes pour quelle raison ?

Extrait : Ce nom, d’après Georges-Louis Leclerc de Buffon, leur a été donné en raison de leur cri.

• En raison de leur couleur.
• En raison de leur cri.
• En raison de leur petite taille.
• En raison de leurs grimaces, faisant penser à un sourire.

Laquelle de ces caractéristiques est une spécificité des ouistitis, par rapport aux autres singes ?

Extrait : Les ouistitis sont les seuls singes à posséder de longues soies sur chaque poignet, véritables poils tactiles

• Les longues soies qu’ils ont sur chaque poignet.
• Leurs oreilles touffues.
• Leur queue annelée de noir et de gris.
• Leur robe parfois agouti (une sorte de brun chiné).

Dans quelle(s) région(s) du monde peut-on trouver des ouistitis sauvages ?

Extrait : Toutes les espèces de ouistitis atlantiques connues à ce jour sont endémiques du Brésil. […] Outre les espèces de la façade atlantique du genre Callithrix, on trouve des ouistitis tout le long du sud de l’Amazone, distribuées depuis l’embouchure de ce fleuve jusqu’au Rio Madeira, et rassemblées dans le genre Mico.

• En Afrique sub-saharienne.
• En Amérique du Sud.
• En Indonésie.
• À Madagascar.

Les ouistitis apprécient les forêts riveraines et inondables. Dans cet environnement, combien de groupes trouve-t-on en moyenne par km² ?

Extrait : Les ouistitis sont les plus nombreux dans les forêts riveraines et inondables, là où les arbres à gomme abondent. On compte 40 à 50 groupes par km².

• Une dizaine de groupes par km².
• Entre 20 et 30 groupes par km².
• Entre 40 et 50 groupes par km².
• Une centaine de groupes par km².

Dans quelle situation les ouistitis sont connus pour se pelotonner ?

Extrait : La nuit, les membres du groupe se pelotonnent, comportement baptisé huddling (“blottissement”) en anglais. Pendant le repos ou le sommeil, le ouistiti enroule sa queue entre ses jambes.

• La nuit, lorsqu’ils souhaitent se reposer.
• Lorsqu’ils se sentent agressés par un prédateur.

Les ouistitis se nourrissent principalement… ?

Extrait : Les ouistitis, et dans une moindre mesure les tamarins, consomment la gomme qui suinte du tronc de certains arbres sous forme de gouttelettes ou de filets gluants. La gomme constitue une ressource limitée dans la forêt mais de haute valeur nutritionnelle.

• De feuilles.
• De fruits.
• De gommes.
• D’insectes.

Les ouistitis vivent en groupe, mais comment est assurée leur reproduction ?

Extrait : On a longtemps cru que les ouistitis étaient monogames, parce que tel est le cas en captivité. La réalité sauvage dément cela. Dans la nature, il existe des groupes avec un seul mâle adulte reproducteur, d’autres avec une seule femelle adulte reproductrice, d’autres encore avec plusieurs adultes en mixité mais un seul couple reproducteur. Les contingences environnementales décident des variations du système social.

• Cela dépend des groupes.
• Le groupe est dominé par un couple reproducteur.
• Le groupe est dominé par une femelle adulte reproductrice.
• Le groupe est dominé par un mâle adulte reproducteur.

Est-il possible qu’un ouistiti soit en fait le fils génétique de son oncle ?

Extrait : Dans l’utérus, les placentas des jumeaux ouistitis grandissent rapidement et fusionnent, si bien qu’il se crée un réseau de vaisseaux sanguins à travers lesquels les cellules peuvent voyager d’un jumeau à l’autre. […] L’étude menée en 2007 par Corinna Ross et ses collègues sur une colonie captive d’ouistitis de Bahia (Callithrix kuhli) a montré que plus de la moitié des ouistitis mâles avaient un sperme chimérique, autrement dit le sperme provenant d’un mâle donné avait l’ADN de son frère ! Le père génétique du bébé est donc son oncle…

• Oui, mais c’est très rare.
• Oui et cela est assez fréquent.
• Non et c’est même impossible chez les ouistitis.

Les soins des jeunes ouistitis sont le plus souvent assurés par… ?

Extrait : […] d’autres membres peuvent aider au transport, au nourrissage et aux jeux des petits. Ces aides acquièrent ainsi une expérience de l’élevage indispensable à leur vie de futurs parents. La coopération est l’un des traits dominants de l’organisation sociale des callitrichidés, notamment dans le domaine du soin apporté aux jeunes.

• Leur deux parents.
• Plusieurs membres du groupe.
• Principalement leur mère.
• Principalement leur père.

Quel est le terme anglais utilisé pour désigner le comportement des ouistitis envers leurs prédateurs ?

Extrait : En cas de danger, les singes fixent du regard leur agresseur en poussant des cris d’alarme, s’approchent et tournent autour de l’intrus. Ce comportement de harcèlement visuel et sonore est connu sous le nom anglais de mobbing. Mélange de défi et de peur, le mobbing peut durer plusieurs minutes. Il sert à attirer l’attention sur le prédateur pour que tout le groupe le garde à vue et représente une source d’apprentissage pour les jeunes inexpérimentés donc inconscients.

• Huddling.
• Mobbing.
• Shopping.
• Shouting

Callithrix est le terme scientifique aujourd’hui utilisé pour désigner les ouistitis. Mais par le passé il a été utilisé pour désigner exclusivement une autre espèce de primates. Quelle est-elle ?

Extrait : En 1811, Johann Illiger crée le genre Hapale qui ne comprend plus que les ouistitis et les tamarins. Un an plus tard, Étienne Geoffroy Saint-Hilaire en sépare les ouistitis pour qui il crée le genre Jacchus. Callithrix est conservé pour les titis.

• Les capucins.
• Les sakis.
• Les tamarins.
• Les titis.