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Représentation de Gilgamesh, le roi-héros de la ville d’Uruk, combattant le « taureau des cieux » ; relief en terre cuite conservé aux Musées royaux d’art et d’histoire, Bruxelles.

Crédit : U0045269 / CC BY-SA

Durée de lecture estimée : longue.

L’Épopée de GilgameshReprésentation de Gilgamesh, le roi-héros de la ville d’Uruk, combattant le « taureau des cieux » ; relief en terre cuite conservé aux Musées royaux d’art et d’histoire, Bruxelles.

Quiz publié par Fabrice P., le 10/08/2020. Dernière mise à jour, le 02/09/2020.

Voici un des plus anciens récits parvenus jusqu’à nous en version écrite.

L’Épopée de Gilgamesh a existé en différentes versions écrites ou orales, mais c’est sa version « standard » qui est la plus connue par le grand public. C’est aussi celle utilisée pour les questions du quiz, sauf mention contraire.

Cet article de Wikipédia est assez long, mais également très riche. Vous y retrouverez les grandes étapes de l’Épopée de Gilgamesh.

Pour les lecteurs et lectrices francophones souhaitant aller plus loin, la version de Jean Bottéro devrait être trouvable via votre librairie ou bibliothèque préférée.

L’Épopée de Gilgamesh

Dans quelle langue est écrite la première version connue de l’Épopée de Gilgamesh ?

Extrait : La version paléo-babylonienne (« babylonien ancien ») de l’Épopée de Gilgamesh est la plus ancienne version de l’œuvre connue, et manifestement la première. Rédigée en akkadien, elle est connue par plusieurs fragments datés de la période 1800-1600 av. J.-C., de provenances diverses […]

La ville antique Ninive dans laquelle ont été trouvées des milliers de tablettes cunéiformes se trouve à proximité de quelle ville contemporaine ?

Extrait : Les fouilles de Austen Henry Layard et Hormuzd Rassam sur le site de l’antique Ninive (aujourd’hui le tell de Kuyunjik, dans les faubourgs de Mossoul) ont livré des milliers de tablettes cunéiformes, dont une grande partie sont issues de bibliothèques rassemblées au VIIᵉ siècle av. J.-C., connues sous la dénomination de « Bibliothèque d’Assurbanipal », d’après le nom du roi assyrien qui a patronné la collecte et la copie d’un grand nombre d’entre elles.

La onzième tablette de l’Épopée de Gilgamesh évoque un récit qui a été rapproché de celui d’un récit biblique. Quel est-il ?

Extrait : Le récit du Déluge développé dans la onzième tablette de la version standard constitue un des passages de l’œuvre qui a le plus attiré l’attention depuis sa redécouverte, en raison du parallèle qu’il offre avec le texte de la Genèse.

Quel est l’auteur de la première traduction en français de l’Épopée de Gilgamesh ?

Extrait : Édouard Dhorme publie la première traduction en français, destinée là encore à un public académique, en 1907 dans son Choix de textes religieux assyro-babyloniens. Après ces travaux, des traductions plus accessibles à un public non universitaire sont publiées, notamment celle par l’assyriologue allemand Arthur Ungnad en 1911.

Quelle·s traduction·s peut-on donner aux premiers mots (incipit) de la version standard du récit ?

Extrait : L’incipit de la version standard, ša naqba imuru en akkadien, définit Gilgamesh comme « celui qui a tout vu », ou bien, selon une autre lecture du terme naqbu, qui signifie la « totalité » mais désigne aussi le domaine des eaux souterraines, comme « celui qui a vu la profondeur », ce qui serait alors selon l’interprétation d’A. George une référence à l’Abîme (Apsû), le domaine où réside Ea, dieu de la sagesse de la Mésopotamie. Gilgamesh a en effet acquis le savoir du dieu Ea, en particulier après sa rencontre avec le survivant du Déluge, Uta-napishti, qui est un protégé de ce dieu.

Quel est était la fonction de Sîn-leqi-unninni, à qui est attribué la rédaction de la version standard ?

Extrait : Les lettrés mésopotamiens du Iᵉʳ millénaire av. J.‑C. attribuaient la rédaction de l’Épopée à un auteur précis, Sîn-leqi-unninni, un prêtre (exorciste) que l’on situe couramment à la fin de l’époque kassite (v. 1300-1200 av. J.-C.), mais il n’y a aucune attestation directe pour confirmer cela.

La douzième tablette est-elle la suite logique des autres tablettes du récit ?

Extrait : Selon les reconstitutions couramment proposées, la version standard ne comprend pas à l’origine la douzième tablette de la version ninivite, qui est sans doute un ajout d’époque assyrienne, un « supplément ». Il s’agit d’une traduction en akkadien de la seconde moitié du récit sumérien Gilgamesh, Enkidu et les Enfers, dont le style et le langage diffèrent de ceux des autres tablettes, et qui ne présente pas de continuité évidente avec le reste du récit, qui se conclut à la fin de la onzième tablette.

Selon Andrew R. George, en 2003, quelle portion du texte d’origine était convenablement reconstituée ?

Extrait : Dans son édition de 2003, A. George estimait que le texte complet faisait autour de 3 000 lignes, sur lesquelles 2 400 environ sont préservées, mais parmi celles-ci beaucoup sont trop mal conservées pour être intelligibles. En gros, les deux tiers du texte sont convenablement reconstitués.

De quelle cité Gilgamesh est-il le roi ?

Extrait : Le récit commence par présenter Gilgamesh, roi de la cité d’Uruk, personnage sans égal par sa force et sa prestance, mais qui se comporte de façon tyrannique envers ses sujets, qui s’en plaignent aux grands dieux.

Pour quelle raison les « grands dieux » ont-ils décidé de créer Enkidu ?

Extrait : Le récit commence par présenter Gilgamesh, roi de la cité d’Uruk, personnage sans égal par sa force et sa prestance, mais qui se comporte de façon tyrannique envers ses sujets, qui s’en plaignent aux grands dieux. […] Quoi qu’il en soit, cela suscite l’exaspération silencieuse de ses sujets, qui s’en plaignent dans leurs prières, incitant les dieux à lui préparer un rival, Enkidu.

Quel est le nom de la courtisane chargée par Gilgamesh de convertir Enkidu aux bienfaits de la civilisation ?

Extrait : Gilgamesh décide alors de faire accompagner le chasseur par une courtisane, Shamhat, qui devra user de ses charmes afin de convertir Enkidu aux bienfaits de la civilisation.

Quel est le nom du géant gardant la Forêt des Cèdres ?

Extrait : Gilgamesh entraîne alors Enkidu dans une aventure vers la Forêt des Cèdres, où ils vont défier le gardien des lieux, le géant Humbaba, qu’ils parviennent à terrasser.

Quel est le nom de la divinité tutélaire de la cité de Gilgamesh ?

Extrait : Roi de la cité d’Uruk, il a notamment érigé ses puissantes murailles et son grand sanctuaire, l’Eanna dédié à la déesse de la cité, Ishtar.

Quel est le dieu protecteur de Gilgamesh ?

Extrait : Ninsun, inquiète du sort qui attend son fils, se retire alors dans ses appartements, revêt ses vêtements d’apparat, et se rend sur le toit d’un édifice afin d’adresser une supplique au dieu Shamash, protecteur de Gilgamesh. […] Le dieu-soleil Shamash, dieu personnel et protecteur de Gilgamesh, intervient à plusieurs reprises pour aider et guider le héros.

Pour quelle raison la déesse Ishtar souhaite se venger de Gilgamesh ?

Extrait : La beauté de Gilgamesh, de retour à Uruk, émeut la déesse Ishtar qui s’éprend de lui. Elle lui promet richesses et honneurs en retour. Gilgamesh refuse en la raillant, lui rappelant le malheur qui frappe tous ses amants et lui reprochant ses faux-semblants et ses infidélités. Il lui rappelle le destin funeste qui advint à ses amoureux : Tammuz, le Lion, le Cheval, le Pâtre, Ishullânu le Jardinier de son père Anu. Ce long discours provoque la fureur d’Ishtar qui va demander à son père Anu de quoi venger ces rebuffades.

Qu’est-il reproché à Enkidu par les divinités, lui valant une mort prématurée ?

Extrait : Enkidu a assisté en songe à une délibération des dieux : pour avoir pris part au meurtre de Humbaba et du Taureau céleste, Enkidu semble promis à une mort prématurée.

Où réside Uta-napishti, héros du Déluge devenu immortel ?

Extrait : Gilgamesh se lance alors dans la quête de l’immortalité, parvenant jusqu’au bout du monde où réside l’immortel Uta-napishti, qui lui apprend qu’il ne pourra jamais obtenir ce qu’il recherche mais lui enseigne l’histoire du Déluge qu’il pourra transmettre au reste des mortels.

Qui va aider Gilgamesh à traverser les « eaux mortelles » ?

Extrait : Néanmoins, elle lui indique qu’il peut aller trouver Ur-Shanabi, le nocher d’Uta-napishti, qui vit avec des créatures appelées « Ceux-de-pierre ». À ces mots, Gilgamesh brandit sa hache, tire l’épée du fourreau et fonce trouver le nocher. Ur-Shanabi à sa vue prend peur, Gilgamesh met en pièces Ceux-de-pierre et s’assure par la force de la coopération du nocher.

À quoi Uta-napishti compare-t-il la mort ?

Extrait : Uta-napishti veut lui montrer qu’il n’est d’ailleurs pas fait pour cette éternité de vie. Qu’il essaie seulement de rester six jours et sept nuits sans dormir. Gilgamesh à peine assis, accroupi, s’endort.

Par quelle créature, Gilgamesh se fait dérober la plante de jouvence ?

Extrait : Sur le chemin du retour, au cours d’une halte, Gilgamesh, ayant aperçu un trou d’eau fraîche, s’y jette pour s’y baigner. Un serpent, attiré par l’odeur de la plante, sort furtivement de son terrier et s’en empare, rejetant ses écailles.

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